À 73 ans, Jean-Jacques Goldman brise enfin le silence sur Johnny Hallyday

 

Non, parce que on reçoit beaucoup de sollicitations. Mais mesdames, messieurs, il n’était pas là ni au funérarium de Johnny Alidé, ni à l’église de la Madeleine. Ce silence avait choqué la France entière. Jean-Jacques Goldman, l’homme le plus aimé du pays, n’avait prononcé aucun mot, aucune larme publique.

 8 ans plus tard, en 2025, il a enfin parlé. Devant les caméras de France I, celui qui vit depuis deux décennies loin des projecteurs a confié d’une voix posée, nous étions de deux planètes différentes. Une phrase simple mais chargée d’une émotion contenue. Derrière la pudeur, un mystère. Pourquoi cet artiste qui a offert à Johnny son album le plus emblématique Gang avait-il choisi l’effacement ? Pourquoi refuser la gloire, les hommages, la lumière ? Ce soir, chers téléspectateurs, nous allons plonger dans la vie de Jean-Jacques

Goldman, le poète discret qui a préféré le silence à l’éternité. Jean-Jacques Goldman né le 11 octobre 1951 à Paris au sein d’une famille marquée par la guerre et la résistance. Son père, Alter Mogis Goldman, juif polonais, héros des maquis français, lui transmet le sens de la discrétion et de la droiture.

 Sa mère, Ruth Ambrun, infirmière d’origine allemande, incarne la bienveillance. Mais le drame familial éclate en 1979. Son frère aîné Pierre, militant d’extrême gauche, est assassiné dans des circonstances jamais élucidée. Ce traumatisme celle le rapport complexe de Jean-Jacques au monde médiatique. Il ne fera plus jamais confiance à la lumière.

Il étudie au lycé François Villon puis à l’ESCP avant de rejoindre la musique presque par accident. En 1975, il intègre le groupe Tafong, fusion franco-vietnamienne portée par un son progressif. Mais c’est en solo qu’il explose. Il suffira d’un signe 1981 ouvre la voie à une série de succès phénoménaux.

 Quand la musique est bonne, envole-moi, encore un matin. Son écriture, à la fois populaire et exigeante, parle à toutes les générations. Les années 1980 le consacrent idole national. Il refuse pourtant les artifices. Pas de scandale, peu d’interview, toujours la même chemise simple. En 1986, il offre à Johnny Alid l’Aldom gang, bijoux de rock et de poésie qui sauve la carrière du chanteur.

 3 ans plus tard, il fonde le trio Fréix, Goldman Jones et continue d’enchaîner les tournées triomphales avant de se consacrer à l’écriture pour d’autres. Céline Dion, Patricia Cass, Florent Pan Lavoine, tous bénéficient de sa plume. À partir de 2004, Goldman se retire des et de la scène. Ce retrait alimente les rumeurs. Des goûts du showbsiness, lassitude, besoin d’anonymat.

 En réalité, il choisit la cohérence. Vivre comme il chante, sans phare, sans bruit. Marié à Nathalie Touonglé, père de six enfants, il s’installe à Marseille puis à Londres. Il voyage à vélo, fréquente les cafés comme un homme ordinaire et chaque année, malgré son absence, il demeure dans le cœur du public, élu personnalité préférée des Français.

 Le mystère de Jean-Jacques Goldman commence là où tout le monde croyait le connaître. En 2004, sans annonce ni adieu, il quitte la scène et disparaît des médias. Aucun communi aucun retour. Pendant 20 ans, son silence devient légende. La France entière se demande pourquoi cet homme adulé, respecté a-t-il choisi l’effacement absolu ? Les journalistes parlent d’un burnout moral, d’autres d’un désenchantement politique.

 Lui ne dit rien. Ce retrait n’est pas un caprice, mais l’aboutissement d’un chemin de vie. Depuis le drame de son frère Pierre, Goldman se méfie du bruit et du pouvoir. Il a toujours refusé le rôle de porte-parole que la société voulait lui imposer. Lorsqu’il s’engage dans SOS racisme en 1984, c’est au nom de la tolérance.

 Mais la droite l’accuse de faire de la propagande. La gauche lui reproche son apolitisme. Cette incompréhension le blesse profondément. Je suis juste un citoyen qui chante”, confiera-t-il plus tard à un proche. L’autre choc viendra du succès planétaire de Céline Dion. En 1995, l’album 2 qu’il écrit et compose bat tous les records.

 10 millions d’exemplaires vendus. Pourtant, derrière ce triomphe, une bataille juridique éclate avec Colombia sur les droits d’auteur. Goldman gagne le procès et conserve la maîtrise totale de son œuvre. Mais cette victoire renforce son isolement. Il découvre combien l’industrie musicale peut trahir l’esprit de la création.

Puis vient les Pendant 17 ans, il en est le moteur, le visage discret derrière la solidarité. Jusqu’à ce départ brutal en 2004, les rumeurs s’emballent. Conflit internes, désaccord avec TF1, épuisement. La vérité est plus intime. Goldman aurait confié à ses proches qu’il ne supportait plus la mise en scène de la charité, le spectacle de la bonté.

 Sa vie privée, elle aussi reste hors d’atteinte. En 2023, le magazine Closer évoque une prétendue maladie cardiaque et des difficultés financières. Ses amis démentent tout de suite. Jean-Jacques va bien, il vit simplement. Mais ces publications réveillent un autre débat. A-t-on le droit de tout savoir sur celui qui refuse d’être une star ? Et puis en janvier 2025, un miracle télévisuel.

Jean-Jacques Goldman accepte enfin une interview sur France 2. Il n’a rien à vendre, rien à promouvoir, il vient pour parler de Johnny Halidé. Sa voix a vieilli mais pas sa lucidité. “Johnny m’a offert sa confiance”, dit-il. “Nous n’étions pas amis au sens courant, mais il m’a appris le courage.

” Cette phrase bouleverse la France. On y lit la reconnaissance muette d’un homme qui ne sait pas flatter. Certains regrettent qu’il ait attendu la mort de Johnny pour parler. D’autres admirent cette retenue, cette noblesse du silence. Goldman ne pleure pas à la télévision. Il choisit la sobriété.

 Nous étions différents mais nos musiques se sont comprises. À cet instant, la nation entière redécouvre celui qu’elle croyait avoir perdu. Un homme qui n’a jamais eu besoin de mourir pour devenir légende. Un poète sans costume, un témoin du temps, fidèle à sa pudeur. Le mystère Goldman n’est pas un secret mais une constance.

 L’art de dire sans parler, de briller sans se montrer. À 7-3 ans, Jean-Jacques Goldman vit une existence que la presse qualifie de minimaliste, mais qui reflète une vraie philosophie. Depuis son retrait en 2004, il a méthodiquement construit un patrimoine solide, loin des excès du showbsiness. Ses revenus proviennent d’un catalogue d’œuvre impressionnant.

Plus de 300 chansons dont certaines génèrent encore plusieurs centaines de milliers d’euros par an grâce au droits d’auteur de la SASM. Ses compositions pour Céline Dion, Patricia Kaas, Florent Pan ou Marc Lavoine lui assurent une rente continue. Selon Forbes France et Challenges, la valeur globale de ses droits musicaux dépasserait 100 millions d’euros.

 Pourtant, Goldman n’a rien du millionnaire flamboyant. À Marseille d’abord, puis à Londres, il mène une vie d’anonymat totale. Un appartement sobre, des vêtements simples, un vélo plutôt qu’une voiture de luxe. Il investit discrètement dans quelques biens immobiliers familiaux, notamment une maison dans le sud de la France au nom de son épouse Nathalie Tuangle L.

 Ses enfants Caroline, Michaell, Nina, Maya, Kimi et Jules figurent comme héritier direct dans une succession déjà préparée rigoureusement encadré par des avocats londoniens. Sur le plan juridique, Jean-Jacques Goldman a toujours défendu la protection stricte de chez œuvres. En 1996, il refuse l’assession de ses droits à un groupe américain et conserve la métrive intégrale de son catalogue.

En 2018, il s’oppose à une utilisation publicitaire d’envoi estimant qu’une chanson née de la sincérité ne peut pas vendre un produit. Cette position morale renforce son aura de justesse. Sa fortune ne se mesure donc pas seulement en euro mais en indépendance. Contrairement à de nombreux artistes de sa génération, il n’a ni dettes ni litiges fiscaux.

 La Cour des comptes a même cité son cas comme exemple de gestion patrimoniale saine dans le milieu culturel. Il reverse une partie de ses droits au resto du cœur et à plusieurs associations anonymes liées à l’éducation musicale. Après la mort de Johnny Alibet, beaucoup ont tenté de rapprocher les deux héritages. Là où Johnny laissait derrière lui un empire morcelé par les procès, Goldman laisse une architecture juridique claire.

 Une société de gestion domiciliée à Londres, des contrats transparents, une répartition équitable entre enfants et épouses. Sa philosophie économique se résume en une phrase prononcée jadice : “Gagner de l’argent, c’est bien, ne pas en dépendre, c’est mieux.” En 2025, le magazine Le Point ravle qu’il aurait refusé une proposition de rachat de son catalogue estimée à 150 millions d’euros par Universal Musique.

La raison, il ne veut pas que ces chansons deviennent des produits. Cet acte, à contre-courant de la logique du marché confirme qu’il reste fidèle à lui-même, libre, cohérent, incorruptible. Ses amis décrivent un homme qui se contente de peu mais qui garde un œil attentif à la transmission. Il aurait déjà mis en place une fondation familiale dédiée à la formation musicale des jeunes issue de milieux modestes.

Son patrimoine n’est donc pas seulement matériel, il est culturel, moral, profondément humain. Jean-Jacques Goldman n’a pas besoin d’exposer sa richesse pour rappeler ce qu’il vaut. Son plus grand capital reste cette cohérence rare, avoir su transformer le succès en silence et la gloire en discrétion.

 Le moment où Jean-Jacques Goldman a rompu le silence restera gravé dans l’histoire de la télévision française. C’était un soir d’hiver. Le 14 janvier sur le plateau feutré de France I. L’émission s’intitulait simplement Les mots qu’il n’a jamais dit. L’audience dépassait 6 millions de téléspectateurs. Le générique s’efface et l’on découvre Goldman, cheveux gris, regard tranquille, vêt d’une chemise bleue sans marque.

 Face à lui, la journaliste Anne Sophie Lapix lui demande doucement pourquoi parler maintenant. Il sourit, hésite puis répond parce que le silence aussi mérite qu’on l’explique. Ce n’était pas une confession, encore moins un retour, mais un passage de témoin. Pendant 40 minutes, il évoque son parcours, ses choix et surtout Johnny Aliday.

 Ces phrases sont simples, pesées, sans effet. Johnny m’a offert son âme, dit-il. J’ai essayé d’en faire une chanson. Puis il raconte la jeunesse de je te promets, né d’une conversation nocturne dans un studio vide de Boulogne Bill en cours. Il m’avait dit “Je veux une chanson d’amour qui tienne debout.” J’ai compris qu’il parlait de lui-même.

Sur le plateau, un silence profond s’installe. Pas de musique, pas d’image d’archives, seulement la voix d’un homme qui après deux décennies d’absence semble réapparaître juste pour solder une dette gratitude. Il ajoute “Nous ne nous sommes jamais vraiment compris, mais nous nous sommes entendus. C’est mieux.

” Cette phrase anodine en apparence émeut la France entière. Sur les réseaux, les extraits de l’interview deviennent virux en quelques heures. Les journaux titres : “Goldman parlent enfin”. À la sortie du studio, il refuse toute autre demande : quitte Paris le lendemain matin, direction Londres. Aucun communiqué, pas de projet musical annoncé.

 Il a simplement dit ce qu’il avait à dire. Mais dans les jours qui suivent, les ventes de ses anciens albums explosent. Entre gris clair et gris foncé, et en passant réapparaissent en tête des chartes. Même gang, l’album écrit pour Johnny, se classe à nouveau dans le top 10. Les critiques saluent un moment d’une rare dignité.

 Le monde écrit dans une époque de vacarme, Goldman a prouvé que le silence reste la plus haute forme d’art. Ses proches, eux, confient que cette apparition a eu un prix. L’émotion, la fatigue, la réouverture des blessures anciennes. Il aurait dit à un ami : “Je n’ai plus rien à défendre. Ce qui reste, c’est la musique. Les jours suivants, des fans se rendent devant l’ancien studio de Boulogne, déposant des fleurs, des lettres comme s’il s’agissait d’un hommage.

 Pour beaucoup, cette interview a marqué la fin d’une è, celle d’un artiste qui, sans mourir a su quitter la scène une deuxième fois. Le dernier plan de l’émission montrait Goldman regardant la caméra puis baissant les yeux. Un fond du noir, aucun mot. Ingénierie sur je te promets. La boucle était bouclée. Ce soir-là, la France a compris que certains adieux ne se disent pas.

 Ils se murmurent dans la mémoire collective. Depuis cette apparition unique, Jean-Jacques Goldman s’est à nouveau effacé, fidèle à sa promesse de discrétion. Aucun album, aucune tournée, aucune trace sur les réseaux. Mais paradoxalement, son absence continue d’occuper la mémoire collective. En 2025, il est encore classé parmi les cinq personnalités préférées des Français devant des artistes actifs.

Cette fidélité du public prouve qu’une carrière peut survivre au silence, que la sincérité vaut plus que la visibilité. Son héritage dépasse la musique. Il a inspiré plusieurs générations d’auteurs de Vianet Azaz qui revendique son influence dans la sobriété et la justesse des mots. Dans les écoles, ces textes sont étudiés comme des poèmes modernes, simples mais porteurs de morale.

 Ces chansons continuent de financer des œuvres caritatives et ses enfants veillent à préserver cet équilibre entre humilité et rayonnement. Lorsque les journalistes lui demandèrent en 2025 ce qu’il laisserait derrière lui, il répondit : “Peut-être des chansons utiles, le reste ne m’appartient pas.” Une phrase qui résume tout un destin : “Ser sans s’exposer, aimer sans se montrer.

” Là où tant d’artistes cherchent la postérité, lui aura choisi la disparition lucide, celle qui transforme le souvenir en légende. Aujourd’hui, ses œuvres raisonnent comme un miroir de la France qu’il a chanté, douce. lucide, pudique et son silence, loin d’être une absence, devient un signe, celui d’un homme qui a compris que la véritable gloire ne fait pas de bruit. Yeah.