Théo Curin, son témoignage émouvant après l’annonce choquante de son éviction de France 3
Plusieurs figures de France Télévisions ont vu leur exposition réduite à la suite de cette rentrée 2025. Après Samuel Etienne ou Laurence Boccolini, c’est en effet désormais Théo Curin qui doit composer avec des sacrifices inattendus.
La rentrée audiovisuelle réserve toujours son lot de surprises, bonnes comme mauvaises. Si certains animateurs gagnent en effet en visibilité, d’autres, à l’inverse, voient leur présence se réduire. Dans les couloirs de France Télévisions, les ajustements opérés cette année n’ont d’ailleurs pas manqué de faire réagir. Samuel Etienne, Laurence Boccolini, et même Anne-Sophie Lapix, tous ont dû céder une partie de leur terrain. Tout comme ce fut le cas de Théo Curin.
Théo Curin a fait face à un défi de taille en reprenant les commandes de Slam
Arrivé en septembre 2024 auréolé de ses exploits olympiques et accueilli comme un symbole de renouveau, l’ancien champion handisport avait pris les commandes de Slam, la quotidienne autrefois animée par Cyril Féraud. Un pari audacieux et largement salué par le public et les critiques. Car si la pression était immense, le jeune animateur avait réussi son entrée dans l’univers exigeant de la télévision en rassemblant jusqu’à un million de téléspectateurs chaque jour. De quoi faire croire à un avenir solide et durable dans le paysage audiovisuel français.
Une décision particulièrement inattendue
La nouvelle est pourtant tombée au cœur de l’été. Slam ne sera en effet plus diffusé le week-end. Une décision inattendue, motivée officiellement par un manque de moyens. Pour Théo Curin, le coup a été rude, mais il n’a pas souhaité s’apitoyer. Invité dans Culture médias sur Europe 1 ce lundi 15 septembre, il a accepté de livrer ses premières impressions à Thomas Isle. Avec franchise, il a admis : « J’aimerais vous dire que non, je ne regarde pas les audiences le matin… Mais si forcément, on a envie de bien marcher et faire les meilleures émissions possibles ».
Un homme qui ne souhaite pas s’apitoyer
L’athlète quadriamputé et devenu animateur préfère toutefois relativiser. Habitué aux obstacles, il refuse en effet d’y voir une sanction personnelle. « Ce que j’essaie de faire, c’est prendre du recul : quand les audiences chutent du jour au lendemain, il y a une explication » a-t-il ainsi expliqué. Pour l’heure, il assure en tout cas être satisfait : « On est très content des audiences. Ça rassemble du monde et on est loin d’être ridicules ». Quant à l’absence du week-end, il reste mesuré : « Les décisions sont prises par la direction. Il y a forcément des raisons ».