“Blagues graveleuses, sexistes” : Marlène Schiappa ne prend pas de gants pour parler de France inter

Le 24 septembre sur Buzz TV, Marlène Schiappa a balancé sur France Inter et elle n’a vraiment pas mâché ses mots.

Marlène Schiappa s'est faite discrète devant la scène politique

Mercredi 24 septembre, Marlène Schiappa était l’invitée de Buzz TV. Elle est revenue sur sa participation à la cinquième saison des Traîtres, diffusée chaque samedi soir sur M6. Ancienne ministre, la chroniqueuse et auteure a établi un parallèle entre l’émission et le monde politique : “Après, je défends les gens qui font de la politique et qui s’engagent“. ”Je pense que quand on s’engage en politique, c’est parce qu’on a une vision de la société, qu’on veut défendre des convictions. Et là, dans les Traîtres, c’est juste pour le jeu !“.

Pour Marlène Schiappa, cette expérience télévisuelle met en lumière certaines dynamiques humaines, très différentes de celles de l’engagement politique réel. Alors qu’elle s’apprête à devenir maman pour la troisième fois dans les semaines à venir, la femme de Matthias Savignac s’est confiée sans détour sur son rôle de mère et sur l’impact de sa notoriété sur ses enfants.

Marlène Schiappa dénonce France Inter

L’ancienne ministre a également abordé un sujet plus personnel et sensible : le sexisme dans les médias. Interrogée sur France Télévisions et la question de l’équilibre politique des antennes, elle a rappelé les plaisanteries dont elle a été victime lorsqu’elle était en poste : “Par exemple, quand tous les matins je mettais France Inter et que j’entendais les humoristes faire des plaisanteries graveleuses, à mon endroit extrêmement sexistes, si elles avaient été faites dans une émission de Pascal Praud, je pense qu’il y aurait eu des signalements à l’ARCOM“.

Ces propos, qui ont même touché sa famille, ont parfois mis ses filles dans une position délicate : “J’étais en présence de mes filles, et je devais leur expliquer le sens de ‘Marlène Schiappa est passée sous le bureau pour devenir ministre… Haha, c’est tellement drôle !’. Si vous voulez, cette espèce de sexisme vis-à-vis des femmes en politique existe aussi dans l’audiovisuel public, donc à un moment, si c’est un audiovisuel d’intérêt général, ce serait bien d’être un peu exemplaire au moins sur ces sujets-là“.

Une situation difficile à gérer

Marlène Schiappa évoque également l’impact de sa notoriété sur sa famille : “Honnêtement, ça a été un peu difficile. Mais j’ai grandi dans une cité, je leur disais toujours ‘Vous ne pouvez pas vous plaindre d’être fille de ministre’. Ce n’est pas une condition qui permette de se plaindre. Elles ont vécu quand même quelques événements un peu traumatisants“.

Même si ses filles ne portent pas son nom, l’identité de leur mère a parfois créé des tensions à l’école. “Les profs n’ont pas toujours été très sympas avec ma fille aînée“, confie Marlène Schiappa. Elle poursuit “Ils lui faisaient porter des convictions qui n’étaient pas nécessairement les siennes, et passaient par elle pour m’atteindre. Ce qui n’était pas très sympathique“.

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