À l’âge de 70 ans, Nicolas Sarkozy jure qu’il ne pardonnera jamais à François Hollande

 

Carné, c’est pas froid la politique. Mesdames, messieurs, à 70 ans, Nicolas Sarkozi n’a plus rien approuvé, sauf peut-être une rancune. L’ancien président, autrefois surnommé l’hyper président, ne cache plus son ressentiment envers celui qu’il appelle un homme médiocre, François Hollande. Ce n’est pas une querelle politique, c’est une blessure d’orgueil.

J’ai perdu contre un homme inutile, aurait-il confié. transformant une défaite électorale en drame intime. Pour lui, Hollande n’a pas gagné. Il a profité d’un instant de faiblesse de la France. 12 ans plus tard, Sarkozy ne pardonne pas. Il se dit trahi par l’histoire. Comment celui qui avait affronté la crise de 2008 et renversé Kaddafi a-t-il pu être vaincu par monsieur Petite Blague ? Derrière ce mot d’esprit se cache une tragédie d’ego, celle d’un homme persuadé d’avoir perdu contre plus petit que lui. Et quand un

ancien chef d’état promet d’emporter sa haine dans la tombe, c’est la grandeur même du pouvoir qui vaille. Nicolas Sarkozi né le 28 janvier 195 à Paris d’un père hongrois réfugié et d’une mère issue de la bourgeoisie lyonnaise. Très tôt, il comprend que le monde appartient à ceux qui osent.

 Au lycée Chaptal, il se forge une réputation d’élèves combatifs à vide de reconnaissance. Il intègre ensuite la faculté de droit de Nanterre où il découvre la politique lors des mouvements étudiants des années 1970. Déterminé à s’imposer, il rejoint le RPR et devient rapidement l’un des jeunes espoirs du parti gauliste. À 28 ans, il était le maire de Neï sur scène, la ville la plus riche de France.

 Là, son style énergique presque nerveux attire autant qu’il dérange. SarkoZi veut tout contrôler, tout décider. Dans les années 1990, il gravit les échelons. Député, ministre du budget puis ministre de l’intérieur. Sa devise agir vite, frapper fort, parler haut. Les caméras l’adorent, les électeurs aussi. Derrière cette image d’homme pressé, il cache une peur viscérale, celle de disparaître.

 En 2007, il accède enfin à la présidence de la République. Son arrivée à l’Élysée est tenue 30. On découvre un président bling bling amateur de montre, de yach et de soirées au fouets, mais aussi un travailleur acharné, obsédé par la réussite. Les premières années de son quinkena sont marquées par la crise financière mondiale.

 Sarkozi se présente comme le sauveur du capitalisme européen. Il enchaîne les sommets, téléphone à bouche, Poutine, Merkel se met en scène comme un chef de guerre économique. L’opinion publique aussi entre fascination et exaspération. En 2011, la guerre en Libye le place à nouveau au centre de la scène internationale. Il s’érige en libérateur face à Kaddafi.

L’homme croit alors tenir sa revanche sur tous ses détracteurs. Pourtant, son mandat s’épuise rongé par les polémiques, le style autoritaire, les amitiés sulfureuses, les affaires judiciaires. À l’horizon 2012, un adversaire inattendu émerge. François Hollande, un socialiste, jugéterne, sans charisme, presque fade.

 Sarkozi le sous-estime. Il le surnomme le petit prof de Corè, persuadé qu’un tel homme ne peut menacer un président en exercice. Mais l’électorat fatigué de la frénésie sarkoziste, aspire à la normalité. Hollande incarne ce calme, cette banalité rassurante. Le duel devient symbolique. La vitesse contre la lenteur, la passion contre la tiedeur.

Le 6 mai 2012, le verdict tombe. Sarkozy père. Il sourit en public, embrasse ses proches, mais à l’intérieur, il bouillonne. Cette défaite lui sembla juste, presque immorale. Il ne comprend pas comment la France a pu préférer ce qu’il considère comme la médiocrité à son énergie. Pour lui, Hollande n’a pas gagné. C’est la France qui a reculé.

L’ancien président quitte l’Élysée avec un goût d’humiliation, persuadé d’avoir été puni pour son excès de vie. Dans son entourage, on parle d’un homme blessé, obsédé par ce qu’il nomme la défaite de l’intelligence. Depuis Sarkozi vit dans une tension permanente entre orgueil et amertume.

 Il se réinvente en conférencier, en écrivain, en conseiller politique, mais l’ombre de Hollande le poursuit. Chaque fois que l’on évoque le quincana de ce dernier, il y voit la confirmation de ses propres prophéties. Chômage, attentat, division. Pourtant, au fond, ce n’est pas seulement la politique qu’il ne pardonne pas, c’est l’humiliation d’avoir été vaincu par celui qu’il méprisait.

 Et cette blessure nourrie par 12 ans de silence alimente encore aujourd’hui le mythe de Nicolas Sarkozi, l’homme qui voulait dompetter la France et que la France a fini par dompter. La nuit du 6 mai 2012 reste gravée dans la mémoire de Nicolas Sarkozi. Vers 20h, les premières estimations tombent. François Hollande devient le nouveau président de la République avec 51,6 % des voix.

 Sarkozi dans son QG rue de la Convention sert les dents, les caméras braquées sur lui. “C’est la vie”, murmure-t-il en souriant. Mais ceux qui étaient présents racontent un homme figé, livide, incapable d’accepter l’idée d’avoir perdu contre celui qu’il jugeait indigne du pouvoir suprême. Ce soir-là, son entourage tente de le consoler.

 Il répond : “Ce n’est pas lui qui a gagné, c’est moi qui ai perdu contre la lâcheté collective.” Derrière la formule, on devine déjà une rancune appelée à durée. Les mois qui suivent la défaite sont un mélange d’humiliation et de décompression forcée. Sarkozy, soudain sans mandat, découvre le vide.

 Plus de cortège, plus de conseillers, plus de micro. François Hollande, de son côté s’installe à l’Élysée et promet une présidence normale, loin du rythme effrainé de son prédécesseur. Pour Sarkozi, cette promesse est une provocation. Le contraste entre son énergie débordante et la placidité de Hollande le hante. Ce qui n’était qu’une rivalité politique devient un affront personnel.

Très vite, Hollande commence à utiliser son ancien adversaire comme repoussoir. Dans ses discours et ses interviews, il ironise sur le style Sarkozi. Dans son livre d’entretien Un président ne devrait pas dire ça, publié en 2016, il se moque ouvertement de l’ego de son prédécesseur. Il confie à des journalistes que Sarkozy se croit plus intelligent que tout le monde.

 C’est sa tragédie. Pour Sarkozi, ses mou sont une gifle. Être tourné en dérision par celui qu’il jugeait médiocre ravive sa blessure. Dans son cercle intime, il répète : “On peut tout me reprocher sauf d’être banal.” Les années Hollandes ne font qu’alimenter cette colère. Les attentats de Paris en 2015 et de Nice en 2016 plongent la France dans le deuil.

Sarkozi, redevenu chef de l’opposition, critique la molesse du pouvoir socialiste. Il martelle que ces drames auraient pu être évités par une politique plus ferme. Pour lui, chaque crise est la preuve de l’incompétence de son rival. Je l’avais dit, répète-t-il sur les plateaux télé, convaincu d’avoir été remplacé par un président incapable de gouverner.

 Cette conviction nourrit chez lui un sentiment de supériorité mêlé à une rage impuissante. En 2017, quand Hollande renonce à se représenter, Sarkozy croit enfin voir sa revanche se dessiner. Mais le destin lui joue un nouveau tour. Il est rattrapé par plusieurs affaires judiciaires, notamment celles du financement libyen de sa campagne de 2007.

 L’ancien président se retrouve dans le box des accusés. L’humiliation atteint son paroxisme. Pendant que Hollande savoure sa retraite tranquille, Sarkozi doit répondre de ses comptes devant la justice. L’homme qui rêvait de dignité se retrouve réduit à défendre son honneur. Dans son entourage, certains le décrivent comme un volcan éteint mais encore fumant.

 Puis viennent les années du silence. Sarkozy s’éloigne de la vie politique active mais pas de la scène publique. Il écrit, il donne des conférences, il raconte son histoire de France. À chaque apparition, Ulombre revient. Hollande dans ses mémoires, il évoque ce sentiment d’avoir été battu par quelqu’un qui n’avait ni vision ni courage.

 Il confie à demi-mot à un proche : “Je ne lui pardonnerai jamais”. Cette phrase répétée au fil du temps devient presque une profession de foi. Ce ressentiment est entretenu par la mémoire collective. Sur les réseaux sociaux, les partisans de Hollande continuent de ridiculiser Sarco l’agité. Des caricatures, des blagues, des montages le montrent perdant éternel.

Pour un homme obsédé par la maîtrise de son image, c’est un supplice. La haine se transforme en moteur. En privé, Sarkozi parle de restaurer sa vérité, de corriger l’injustice de l’histoire. Il sait qu’il ne redeviendra jamais président, mais il veut que son nom un jour pèse plus lourd que celui de son rival.

 En 2025, alors qu’il fête ses soix-xkozy lâche une phrase qui choque même ses proches. Je mourrai avec cette rancune. Ce n’est plus une simple blessure politique, c’est une marque identitaire. Dans la tragédie sarciste, François Hollande n’est plus un homme, c’est un symbole, celui de la triomphe de la banalité sur la grandeur qu’il incarnait.

 12 ans après sa défaite, Nicolas Sarkozy reste un personnage fascinant et paradoxal. Son patrimoine comme sa carrière reflète cette dualité : richesse et fragilité, éclat et soupçon. Officiellement, selon la haute autorité pour la transparence de la vie publique, son patrimoine déclaré s’élève à plusieurs millions d’euros.

 Mais derrière ces chiffres se cache une réalité plus complexe. Son principal bien et son hôtel particulier situé rue de Miromesne dans le 8e arrondissement de Paris. Une demeure estimée à plus de 3 millions d’euros qu’il partage avec son épouse Carla Bruni. À cela s’ajoute une résidence secondaire au Capenègre sur la côte d’Azur appartenant à la famille Bruni Tedeski où le couple se réfugie loin du tumulte parisien.

 Sarkozi a battu une fortune à travers ses conférences à l’étranger. Après 2012, il rejoint le cercle des anciens dirigeants qui vendent leurs paroles au prix fort. Selon le point, une seule intervention de l’ex-président peut rapporter entre 100000 et 150000 €. De Dubaï à New York, il attire des foules d’hommes d’affaires curieux de connaître les secrets de la politique française.

 Mais ces revenus impressionnant ne suffisent pas à effacer les ombres, les procès. En 2021, le tribunal correctionnel de Paris le condamne à 3 ans de prison dont un ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite Bismut. Une décision sans précédent pour un ancien président de la République française.

 La même année, il est renvoyé devant la justice pour financement illégal de campagne dans l’affaire Big Malion. Les frais d’Avotat, estimés à plusieurs centaines de milliers d’euros, pèsent lourd. Officiellement, il n’a jamais été ruiné mais l’image d’un homme autrefois tout-puissant, contraint de se défendre pied à pied, marque durablement son héritage.

 L’entourage de Sarkozy le décrit comme obsédé par la maîtrise de son image financière. Il tient à rappeler qu’il n’a jamais profité du pouvoir pour s’enrichir personnellement. Pourtant, les enquêtes et les soupçons autour du financement libyen ternissent durablement son nom. Ces dossiers le poursuivent comme une malédiction. Il y voit, selon ses proches, une vengeance politique.

 L’ancien président estime être victime d’un acharnement judiciaire nourri par ceux qui n’ont jamais accepté son style direct. Malgré cela, SarkoZi conserve desides, droits d’auteur, vente de livres et interventions télévisées. Ces ouvrages Passion 2019, le temps des tempêtes 2020, promenade 2021 se vendent à des centaines de milliers d’exemplaires.

 Ils lui permettent de réécrire son histoire à sa manière, de se présenter non comme un politicien déchu, mais comme un témoin lucide de son époque. Cette stratégie lui rapporte non seulement des revenus confortables, mais aussi une forme de réhabilitation symbolique. Quant à sa succession matérielle, elle semble bien préparée.

 Mariée depuis 2008 à Carla Bruni, il partage avec elle une fille Julia née en 2011. Ses trois fils issus de précédentes unions, Pierre, Jean et Louis, évoluent entre musique, droit et affaires. Aucun ne semble destiné à reprendre le flambeau politique mais tous protègent jalousement l’héritage familial. Car la Bruni, elle continue de gérer sa carrière d’artiste tout en veillant à préserver l’image du couple.

 Ensemble, il forment une marque, un mélange de glamour et de résilience, symbole d’une France qui refuse d’abdiquer face au déclin. Ainsi, le patrimoine de Nicolas Sarkozy n’est pas seulement une question d’argent, c’est une métaphore de sa vie éclatante, contestée, parfois menacée, mais toujours sous contrôle.

 Entre les procès et les propriétés, les succès d’édition et les blessures d’orgail, il demeure ce qu’il a toujours été. Un homme qui refuse la défaite même quand toute semble perdue. Le 28 janvier 2025, Nicolas Sarkozy fête ce 70 ans. Ce jour-là, dans le calme de sa résidence du Capègre, il reçoit quelques proches triés sur le volet.

 Pas de grand dîner, pas de caméras, seulement un petit cercle familial. Pourtant, selon un invité, une phrase prononcée au dessert glace l’atmosphère. Je ne pardonnerai jamais à Hollande, elle tombe comme une sentence. 12 ans après sa défaite, l’ancien président parle encore de son rival avec la même colère qu’en 2012.

 Car la Bruni tente de détourner la conversation, mais l’amertume a déjà envahi la pièce. Les dernières années de SarkoZi ressemblent à une lente confrontation avec lui-même. Il ne court plus après les mandats mais après la reconnaissance. Ces apparitions publiques sont rares, toujours contrôlées. Ils se montrent en auteur, en penseur, en patriarche politique.

Pourtant, à chaque interview, la question revient. Avez-vous pardonné ? Et chaque fois, un silence puis un sourire crispé. Ce silence vaut aveu. Autour de lui, ses amis politiques le décrivent comme un homme prisonnier de sa propre légende. Certains comme Bris Ortefeu ou Eric Sioti continuent à le consulter.

 D’autres prennent leur distance, fatigué par cette rancune devenue obsession. Mais SarkoZi s’en moque. Pour lui, pardonner serait reconnaître la supériorité morale de Hollande. Et cela, il ne le supporte pas. L’ancien président n’a plus la même énergie qu’avant. Son dos le fait souffrir, ses déplacements se font plus lents.

 Pourtant, son regard lui reste vif, plein de défis. Un proche raconte qu’il garde sur son bureau une photo de 2007 prise la nuit de sa victoire. C’est son talisement. le rappel d’un temps où tout semblait possible. Il confie parfois d’une voix basse : “Ce soir-là, j’étais vivant.” Depuis, il a survécu à tout.

 Procès, scandale, solitude, sauf à cette défaite. Ce qui reste aujourd’hui est un homme à la fois puissant et tragique, refusant le pardon comme on refuse la mort. À sox ans, Nicolas Sarkozy ne se bat plus pour un retour, mais pour sa version de l’histoire. Et dans ce combat, il a choisi l’arme la plus lourde, la mémoire. À la fin, ce n’est plus la politique qui parle, mais l’homme.

 Nicolas Sarkozi, figure flamboyante de la 5e République, laisse derrière lui une trace faite de gloire et de blessures. Son héritage matériel, bien sûr a est solide : propriété, droit d’auteur, fortune conjugale. Mais son vrai leg, c’est cette image d’un président qui n’a jamais su s’incliner. Les historiens le décrivent déjà comme le dernier chef d’État français à avoir vécu la présidence comme un duel.

 Pour certains, il incarne la vitalité d’une France qui agit, pour d’autres, l’arrogance d’une époque revolue. Quant à François Hollande, il reste son miroir inversé, calme, ironique, indifférent. L’un a gagné une élection, l’autre a gagné l’éternité du débat. Car tant que le nom de Hollande fera grincer les dents de Sarkozy, leur affrontement continuera de hanter la mémoire collective.

 Et peut-être que là réside le vrai paradoxe. L’homme qui voulait dompter le temps aura été jusqu’au bout dominé par un instant, celui de sa défaite. En refusant de pardonner, Nicolas Sarkozy a scellé sa propre légende, non pas celle du président triomphant, mais celle d’un guerrier blessé qui aura préféré emporter sa rancune plutôt que de la trahir.

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