À l’âge de 73 ans, Johnny Hallyday n’avait qu’un vœu : dire adieu à Catherine Deneuve…

 

Mesdames, messieurs, en 2017, Johnny Alid quitte ce monde sans avoir revu une femme. Pas Latitia, ni Sylvie d’Artan, mais Catherine de Neuve. Selon ses proches, il aurait murmuré : “Elle a été mon âme sœur.” Une confidence qui jette une lumière nouvelle sur une relation longtemps restée dans l’ombre.

 Johnny, incarnation du rock français, marié quatre fois, père de cinq enfants, aurait-il passé sa vie à aimer en silence la plus grande actrice de son époque ? Leur premier regard date de 1961 sur un plateau de cinéma. Ils n’ont jamais vécu ensemble, jamais partagé de vie conjugale et pourtant leur lien a traversé six décennies entre appels secrets, lettres intimes et une chanson cachée. Lady Lucille.

 Est-ce un amour impossible ? Un roman inachevé ou la preuve qu’il existe des passions qui défient le temps sans jamais se consumer ? Catherine Fabienne d’Orléac, connue dans le monde entier sous le nom de Catherine Deuve, naî le 22 octobre 1943 à Paris. Issue d’une nignée d’artiste, son père Maurice DOAC et sa mère René Simonau sont tous deux comédiens, elle grandit dans un univers baigné de théâtre et de cinéma.

 Très tôt, elle partage l’affiche avec sa sœur aînée Françoise D’Orléac qui décède tragiquement en 1967 dans un accident de voiture. Ce drame marque un tournant dans sa vie personnelle et artistique, la poussant à adopter une posture plus réservée, plus énigmatique. À 15 ans, Catherine fait ses premiers pas au cinéma dans les collégiennes mais c’est les parapluies de Cherbourg 1964 de Jacques Demi qui la propulse au rang de star.

 La beauté froide, le portal altier, la diction précise, de neuf devient l’archétype de la femme française aux yeux du monde. Puis vient Belle de jour, 1967 de Louise Bugnol, rôle audacieux et transgressif qui confirme son aura de femme mystérieuse, inaccessible. Elle enchaîne ensuite avec Tristana, toujours avec Bugnol et s’impose à l’international.

Dans les années 1980, elle collabore avec les plus grands François Truffau, André Téchiné, Roman Polanski. Le dernier métro 1980 réalisé par Truff lui vaut le césar de la meilleure actrice. Elle continue de briller sans jamais se répéter, tout en gardant une distance certaine avec la sphère médiatique. De neuve n’accorde que rarement sa confiance et même lorsqu’elle joue le jeu des apparences, elle semble toujours cacher une vérité intérieure.

 Ce paradoxe fascine. Au-delà de sa carrière, sa vie sentimentale nourrit les fantasmes. Très jeune, elle vit une passion brève mais intense avec Roger Vadim dont elle a un fils Christien. Plus tard, elle rencontre l’acteur italien Marcelo Mastroyani. De cette union naî Kiara, leur fille, qui suivra les traces de ses parents.

 Mais jamais Catherine ne se marie. Elle déclare un jour : “Je suis trop libre pour appartenir à quelqu’un”. Cette phrase incarne à elle seule l’ADN de son parcours. Libre, insais, maîtresse de ses choix. Depuis les années 2000, elle demeure une figure incontournable et gérie de Chanel puis de Louis Vitton, elle continue de tourner avec les plus grands réalisateurs.

 Son visage, ses silences, ses prises de parole mesurées font d’elle une légende vivante. Même les polémiques comme son soutien partiel au manifeste de 2018 contre les dérives du mouvement dit has#tag meou ne parviennent pas à ternir durablement son image. Elle est à part. Parmi ceux qu’elle a marqué profondément, Johnny Halidé.

 Le chanteur croise sa route en 1961 alors qu’ils ne sont encore que deux adolescents prometteur. Très vite, il est subjugué. Elle, déjà méfiante, maintient la distance mais une forme de tendresse durable s’installe. Une complicité rare faite de respect mutuel, d’admiration, de non dit. Tandis que Johnny se perd dans les excès et les mariages, Catherine reste une constante dans son imaginaire amoureux. Lui brûle.

Elle résiste, il revient, elle écoute. À travers les années, leur lien échappe aux définitions classiques. Ce n’est ni une histoire d’amour, ni une simple amitié. C’est un fil tendu, invisible, que même la mort n’a pas rompu. Dans l’univers des célébrités où tout s’efface, Catherine Deu demeure pour Johnny une silhouette immulable, à jamais désirée, jamais possédé.

Lorsqu’on évoque les grandes passions de Johnny Alidayet, les noms de Sylvie Vartan, Nathalie B ou encore Latitia Hiday viennent naturellement à l’esprit. Pourtant, derrière les projecteurs et les mariages, une autre femme a habité ses pensées pendant plus d’un demi-siècle : Catherine De Neuve. Une relation jamais officialisée, jamais consommée, mais omniprésente dans les confidences du chanteur.

 Un amour silencieux, persistant que lui seul semble avoir vécu avec une intensité quasi mystique. Tout commence à Paris en 1961. Johnny a 18 ans, Catherine 17. Tous deux tournent un court épisode dans les Parisiennes, un film à sketch. Elle est déjà d’une beauté glaciale, inatteignable. Lui, encore en pleine ascension, cherche à se faire un nom.

 Il tombe amoureux sur le champ. Dans ses mémoires, il évoque cette rencontre comme un choc esthétique et émotionnel. Mais Catherine à cette époque fréquente Roger Vadim. Elle n’accorde pas de suite. Pour Johnny, c’est le début d’une obsession. Les années passent. Il se croisent souvent.

 Festival, émission télé, dîner mondin. Johnny, souvent marié, multiplie les excès et les conquêtes. Catherine, elle conserve sa discrétion légendaire. Pourtant, selon plusieurs témoignages, ils ne se perdent jamais de vue. Donneuve serait l’une des rares personnes à qui Johnny téléphone régulièrement sans motif précis. Une présence constante mais discrète, un échange de regard lors des Césars, une lettre postée sans réponse, un fil fragile mais solide.

 En 1995, Johnny sort La Lorada, un album introspectif. Parmi les titres figure Lady Lucille, une balade troublante, mystérieuse où il évoque une femme loin de lui mais toujours là. Les biographe Gilles Ha et Daniel Rondeau affirment que Lucile est un pseudonyme poétique pour désigner Catherine Deuve. Les paroles parlent d’une femme qu’il ne pourra jamais avoir mais qu’il aimera toujours.

 Dans les interviews, Johnny ne ni jamais cette interprétation. Il sourit seulement sans mots. Ce morceau marque un tournant. À partir de là, Johnny évoque de plus en plus souvent Catherine mais toujours à demi-mot. Dans une émission télévisée de 2001, Michel Drucker lui demande “Quelle femme vous a le plus marqué ?” Johnny répond sans hésiter.

 “Celle que je n’ai jamais eu.” La caméra zoome, il ne prononce pas son nom, mais tout le monde comprend. Ce silence, cette absence d’aveu alimente le mystère. Leur relation devient une sorte de légende dans les coulisses du chobis français. Certains proches évoquent des lettres manuscrites, d’autres parlent de rendez-vè arrondissement.

 Rien n’est confirmé, rien n’est fidèle à sa posture, ne commande jamais. Appelle lâche-elle une phrase sibiline en 2006 y a des personnes qu’on ne fréquente jamais mais qu’on porte en soi. Les rumeurs s’enflamment. En 2015, Johnny est hospitalisé à Marne la coquette, rongé par un cancer du poumon.

 Selon plusieurs proches dont son ancien assistant Sébastien Faran, il aurait demandé à revoir Catherine, mais l’occasion ne se présente pas. Il est affaibli, Catherine est en tournage. Le rendez-vous n’aura jamais lieu. Pourtant, dans ces derniers jours, il confie à un ami : “Je l’ai aimé comme on aime une étoile. Tu ne l’atteins jamais mais elle éclaire ta nuit.

” Une déclaration puissante, imprintte de poésie et de regrets. Après sa mort, plusieurs journalistes tentent de faire réagir Catherine. Elle ne dit rien, pas un mot, pas de larme en public, mais lors d’un hommage à la cinémathèque, elle s’avance, pose une rose blanche sur une photo de Johnny, puis repart sans un mot.

 Ce geste silencieux mais lourd de sens est vu par certains comme une réponse postume, une manière de dire “Moi aussi, je n’ai pas oublié”. Le véritable mystère n’est donc pas de savoir s’ils se sont aimés, mais jusqu’à quel point. Était-ce une passion platonique, une fascination mutuelle ou un amour empêché sacrifié sur l’hôtel de la célébrité et du devoir artistique ? Johnny aimait l’excès.

 Catherine l’a retenu. Il n’était pas fait pour cohabiter mais peut-être pour se rêver. Ce rêve Johnny l’a porté jusqu’à sa mort et dans cette fidélité muette réside l’un des plus bouleversants chapitres de sa vie. À la mort de Johnny Alidé en décembre 2017, la France découvre une autre facette de son héritage, non plus celui du rockur, mais celui de l’homme d’affaires.

 Son patrimoine, longtemps estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros, devient aussitôt le cœur d’une guerre de succession féroce entre Latitia Hidé et les enfants aînés du chanteur David Alidé et Laurasmed. Pourtant, dans cette bataille juridique et médiatique, une figure silencieuse demeure en retrait mais profondément liée à l’histoire intime de Johnny Catherine Deuve.

 Contrairement à d’autres femmes ayant partagé la vie du chanteur, Deu ne figure ni dans son testament ni dans les documents officiels relatifs à ses biens. Elle n’a jamais revendiqué quoi que ce soit. Mais son empreinte émotionnelle traverse la carrière artistique de Johnny, notamment dans certaines chansons, œuvres et écrits personnels.

 D’un point de vue strictement matériel, leur lien reste invisible, mais d’un point de vue patrimonial symbolique, il est fondamental. En 2017, l’inventaire du patrimoine de Johnny comprend une villa à Marne la coquette estimée à près de 15 millions d’euros, une maison à Los Angeles, des droits d’auteur, ça sè redevance contrat d’édition estimé à plusieurs millions, des voitures de collection, des motos Harley Davidson, un trust américain, la JEPS Trust qui fait basculer la succession dans une bataille transatlantique, une part importante de

son catalogue musical générant des revenus postmortem croissants. Catherine de neuve quant à elle possède un patrimoine tout aussi impressionnant mais très différent. Propriétaire d’un hôtel particulier dans le 7e arrondissement de Paris de Vignoble dans le bordelait et d’un vaste appartement à Saint-Germain des Prê.

 Elle est connue pour gérer ses affaires avec rigueur et discrétion. Contrairement à Johnny, elle n’a pas laissé place à l’improvisation. Son patrimoine est structuré, protégé et sans litige connu. Ce contraste éclaire une partie de leur incompatibilité profonde. Johnny vivait dans l’instant sans planification. Catherine anticipe, sécurise, protège.

Il laisse derrière lui un conflit judiciaire interminable. Elle une stabilité silencieuse. Pourtant, lorsqu’on examine les choix artistiques de Johnny, certaines décisions semblent directement inspirées par elle. Par exemple, dans les années 1990, Johnny investit dans des productions musicales plus cinématographiques comme Laurada qui évoque un univers plus introspectif influencé par l’esthétique mélancolique de neuve.

 Son goût pour les balades lentes presque visuelle marque une volonté de se rapprocher de l’univers de celle qu’il appelait parfois la dame au silence. Du côté juridique, Catherine n’apparaît dans aucun testament ni mentionné dans les contrats d’assurance vie de Johnny. Aucun leg ne lui est destiné. Pourtant, selon l’éditeur musical universal, une partie des droits générés par Lady Lucille, chanson que les biographes considèrent comme dédié à deve, est toujours reversée à une fondation dont les objectifs restent partiellement confidentiels. Cette opacité alimente

les spéculations sur un geste caché de Johnny envers celle qu’il n’a jamais eu. Enfin, l’absence totale de Catherine Deu dans les conflits d’héritage après la mort de Johnny renforce l’idée qu’elle n’était pas une femme d’argent. Mais une femme de souvenirs, elle ne revendique rien car tout ce qu’elle a reçu ne se chiffre pas.

 Regard, silence, lettre peut-être une chanson. Ce patrimoine invisible est peut-être le plus précieux, celui qui ne se dispute pas, celui que même les tribunaux ne peuvent déchiffrer. Ainsi, si l’on devait mesurer la richesse réelle laissée par Johnny, il ne faudrait pas seulement regarder ses maisons ou ses motos, mais aussi les traces laissées dans les cœurs.

 Et dans celui de Catherine, il reste une part que ni l’argent ni les juges ne pourront jamais atteindre. L’histoire silencieuse entre Johnny Alid et Catherine Deuve raisonne comme une anomalie dans le paysage médiatique français. À une époque où tout se montre, tout se ponfesse, leur lien défie la logique du spectaculaire. Ils n’ont jamais été photographiés main dans la main, jamais surpris dans une chambre d’hôtel ou un restaurant.

 Et pourtant, ce nom dit, ce vide assumé semble plus fort que toutes les déclarations d’amour public. Cette dynamique questionne : “Peut-on aimer sans posséder ?” Dans une société où le couple est souvent vu comme un aboutissement, Johnny et Catherine incarnent une autre forme de lien, celui de la projection, de l’idéalisation, de la constance dans l’absence.

 Un amour fantasmé certes, mais pas moins réel pour autant. Chez Johnny, cet attachement devient même un ressort créatif, un fil conducteur de plusieurs décennies d’écriture et d’interprétation. Du côté du public, cette histoire séduit autant qu’elle interroge. Certains y voient une invention romantique, un mythe entretenu par les biographe.

D’autres, plus sensible au silence et au gestes subtils, y perçoivent une vérité émotionnelle indiscutable. L’interprétation de la chanson Lady Lucille, les confidences captées en coulisse, les allusions récurrentes dans les interviews de Johnny, autant d’indices laissant penser que Catherine fut plus qu’un simple fantasme de jeunesse.

 Leur lien nous force aussi à revoir notre rapport à la mémoire sentimentale. Johnny, malgré ses mariages et aventures, semble avoir conservé un espace intact pour elle jusqu’à son dernier souffle. Catherine, en ne s’exprimant jamais, a peut-être prolongé ce pacte de pudeur, cette forme d’amour qui ne se dévoile jamais entièrement, mais ne s’éteint pas non plus.

Enfin, cette histoire éclaire un paradoxe fréquent dans la vie des artistes. Ils sont entourés, admirés, désirés, mais parfois profondément seuls. Et dans cette solitude, il s’attache à une figure immuable, inaccessible, qui devient refuge intérieur. Pour Johnny, Catherine fut peut-être ce refuge.

 Pour Catherine, Johnny fut peut-être ce cri qu’elle n’a jamais poussé. À l’heure où la postérité recompose les vérités, leurs liens reste suspendu dans le temps. Et s’il ne reste aucune photo d’eux ensemble dans l’intimité, alors peut-être que cette absence d’image est en soi l’image la plus forte. Mesdames, messieurs, au terme de cette histoire aux accents déchirants, une question demeure.

 Que reste-t-il lorsque la lumière des projecteurs s’éteint et que les blessures restent ouvertes ? Johnny Aliday a laissé derrière lui un héritage musical gigantesque mais aussi une famille divisée marquée par l’absence de réconciliation. David Alidet et Laura Smet ont fini par obtenir un accord avec Latitia en 2020, mettant fin à la bataille juridique mais pas au ressentiment.

Jad et Joy de leur côté grandissent loin des demi-frères et sœurs dans un silence hérité d’adultes qui ne se parlent plus. Le public lui continue d’honorer la légende tout en regrettant l’amertume d’une fin aussi brutale. Le pardon dans cette saga n’a jamais été prononcé à voix haute et peut-être ne le sera-t-il jamais.

 Car certaines douleurs, même avec le temps, refusent de s’effacer. Chers téléspectateurs, faut-il tout donner à l’amour, au nom de la passion, même au prix des liens du sang ? Et que valent les adieux lorsqu’ils arrivent trop tard ?

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