À l’âge de 73 ans, Johnny Hallyday nomme cinq personnes qu’il ne pardonnera jamais…

 

d’autre chose quand on a 20 ans. Ça c’est c’est Mesdames messieurs, le 9 décembre 2017 la France s’est figé. Sur les Champs-Élysées, un cortège funèbre traversait la ville sous les applaudissements mais derrière les larmes se cachait une déchirure. Johnny Hidayet, icône du rock français, venait de s’éteindre et avec lui s’ouvrait l’un des conflits successoraux les plus violents de la scène médiatique française.

Je ne lui pardonnerai jamais. aurait-il dit un jour, à propos d’une trahison venue de très près. Dans ces dernières années, l’artiste au cœur fragile a nommé, sans embage cinq figures qu’il considérait comme responsable de blessures irréparables. Conflits familiaux, rancunes littéraires, haine politique.

 Les noms qu’il a prononcé raisonnent comme des coups de tonner dans le monde du spectacle français. Chers téléspectateurs, préparez-vous à découvrir l’envers douloureux d’une légende entre gloire, colère et non dit. Jean-Philippe Léo Smet, plus connu sous le nom de Johnny Halidet, est né le 15 juin 1943 à Paris dans une époque marquée par la guerre et les cicatrices de l’occupation.

 Abandonné très jeune par son père, l’enfant grandit dans un univers instable, élevé en grande partie par sa tante Hélène et bercé par la culture américaine. C’est cette influence transatlantique qui forgera l’essence du futur Elvis français. Sa carrière débute au début des années 1960, propulsé par une voix rque, une allure rebelle et un charisme incandescent.

 Très vite, le public s’embrase. Ses premiers tubes comme “Laisse les filles ou souvenir souvenir” font de lui l’idole d’une génération. En 1961, son concert à l’Olympia provoque des émeutes. Il devient l’incarnation de la jeunesse en rupture d’une France qui découvre le rock and roll. Dès lors, il ne quittera plus le sommet. En plus de 50 ans de carrière, Johnny Halid enregistre plus de 1000 chansons, vend près de 110 millions de disques et remplit les plus grandes salles du Parc des Princes au Stade de France en passant par le zénite ou Bery. Sa voix,

reconnaissable entre toutes devient le symbole d’une France populaire, fidèle et passionnée. Chaque album, chaque tournée devient un événement national. En 2009, alors en pleine convalescence après une opération du dos, il reçoit même les honneurs de la République. Une biographie officielle, des décorations et surtout l’amour indéfectible de son public.

 Mais derrière l’image du rockur au grand cœur se cache un homme tourmenté, souvent seul et toujours en quête d’absolu. Johnny s’est marié cinq fois, notamment avec Sylvie Vartan avec qui il forme le couple mythique des années Yyé. Leur fils David devient lui aussi musicien. Plus tard, il adopte deux petites filles avec Latitia Boudou, sa dernière épouse.

 Ce clan recomposé deviendra, après sa mort, le cœur du scandale qui déchirera sa mémoire. Johnny Alid a aussi tenté le cinéma avec un certain succès, notamment sous la direction de Jean-Luc Godard ou Patrice Le Comte. Mais c’est sur scène qu’il brille le plus. Cuir noir, tatouage, flammes et moto. Tout participe à faire de lui une légende vivante.

 Peu d’artistes français ont suscité un tel culte de la personnalité. Pourtant, il est souvent resté un mystère. Généreux avec ses fans mais discret sur ses douleurs, provocateur sur scène mais marqué par une enfance fracturée. Son rapport avec les médias est complexe. Adulé, traqué, parfois ridiculisé. Il affronte aussi les tempêtes.

 Problèmes de santé, addiction, fiscalité et surtout conflits humains. Les trahisons viennent parfois de proches, de collègues ou de membres de sa propre famille. Malgré cela, il avance déterminé, forgeant une image de guerrier vulnérable. Ce contraste entre la puissance scénique et la fragilité intime renforce l’attachement du public.

Johnny incarne l’homme qui tombe et se relève, qui aime à en mourir et qui chante sa douleur pour mieux la transcender. À l’approche de sa mort, il devient presque une figure biblique rongée par le cancer, mais debout jusqu’au bout, entouré de mystères, de silence et de tensions non résolues. Son testament signé aux États-Unis sera le déclencheur d’une guerre judiciaire retentissante révélant les failles profondes de son clan.

 À la lumière de ces événements, les noms qu’il a cité comme impardonnables prennent tout autre sens. Le mythe s’est effondré, laissant place à l’homme blessé. La fin de vie de Johnny Alid n’a pas seulement marqué la disparition d’une légende. Elle a aussi révélé au grand jour un réseau de tension, de rupture et de ressentiments accumuliés sur des décennies.

 Derrière les sourires en façade, les accolades télévisées et les photos de famille soigneusement partagées dans la presse, les liens étaient depuis longtemps fragilisé et lorsque le rideau est tombé, la vérité s’est imposée comme un coup de tonner. Johnny Hidé n’était pas seulement un chanteur adulé, il était aussi un père distant, un épu controversé, un collègue intransigeent.

Le premier choc est venu du testament. Signé en Californie en 2014, il stipulait que l’ensemble de la succession reviendrait exclusivement à sa dernière épouse, Latitia Halidet, au détriment de ses deux enfants biologiques, David Halid et Laura Smet. L’opinion publique s’est déchirée. Comment un père pouvait-il déshériter ses propres enfants ? Très vite, Laura SM publie une lettre ouverte émotive dénonçant le fait de n’avoir même pas été autorisé à dire adieu à son père.

“J’ai choisi de me battre”, écrit-elle. David, plus discret, rejoint la procédure. Une bataille judiciaire de plusieurs années commence, plaçant Latitia au cœur d’un cyclone médiatique. La presse s’empare de l’affaire. Des avocats prennent la parole à la télévision. Des proches témoignent sous anonymat.

 Le clan Alid se fissure sous les yeux de la nation. Pour les fans, c’est une trahison de l’image familiale qu’ils avaient enchéri. Le mythe vacille, les enfants d’un côté, la veuve de l’autre et entre les deux le silence d’un père aujourd’hui injoignable. Ce testament américain jugé contraire au droit français devient le symbole d’une déchirure irréversible.

Mais ce n’était pas le seul conflit non résolu. Bien avant cette affaire, Johnny avait multiplié les accrochages avec d’autres figures du paysage artistique français. En 1966, le jeune Antoine, idole montante de la scène Niillée, lance une chanson provocatrice, les élucubrations d’Antoine, dans laquelle il moque les rockers aux cheveux longs et idé pourourtes.

 La réponse de Johnny ne tarde pas. Il enregistre une chanson du même nom, clairement dirigée contre son rival. L’affrontement relayé par les médias amuse le public mais crée une véritable animosité entre les deux artistes, chacun accusant l’autre de mesquinerie. Pendant des années, aucun rapprochement n’est tenté. Henry Salvador, figure emblématique de la chanson française, sera lui aussi au cœur d’un contentieux.

 Lors d’une émission, Salvador ironise sur la performance vocale de Johnny. Ce dernier, blessé dans son orgueil, porte plainte pour diffamation. Le premier jugement donne raison à Salvador, mais Johnny gagne un appel. Le conflit, bien qu’apisé par la suite, restera dans les mémoires comme l’un des plus vifs de sa carrière.

 En 2009, la santé de Johnny Vassille. Il subit une intervention chirurgicale à Los Angeles réalisée par le docteur Stéphane de Lajou. Peu après, son état se détériore brutalement. Hospitalisé en urgence, plongé dans un coma artificiel, il est frais tout le pays. Les soupçons se tournent vers le médecin. L’entourage de Johnny l’accuse de négligence. La presse s’emballe.

 La justice est saisie. L’affaire fait les gros titres. Finalement, un accord à l’amiable est trouvé, mais la méfiance demeure. Johnny, affaibli, ne pardonnera jamais entièrement ce qu’il considérait comme une faute médicale. À cela s’ajoute une querelle plus discrète mais non moins significative avec sa maison de disque Universal Musique.

 Après des années de collaboration fructueuse, des tensions émergent autour des droits des enregistrements originaux, les fameux masters. Johnny souhaite les récupérer. Universal s’y oppose. Le conflit devient public et l’artiste décide de rompre son contrat entraînant une série de complications financières et juridiques.

Cette rupture marque une ère mais surtout elle alimente la rancune d’un homme qui se sentait trahi par ceux qui avaient bâti sa légende. Ainsi, au crépuscule de sa vie, Johnny Alien n’était pas seulement entouré d’admirateurs. Il était cerné de conflits non digérés, de silence douloureux, de relations brisées.

 Les cinq noms qu’il ne pardonneraient jamais, Latitia, David et le rat, Antoine, Salvador et de la jou, ne forment pas simplement une liste de querelles. Il dessine les contours d’une solitude, celle d’un homme acclamé mais profondément meurtri. Au lendemain de la mort de Johnny Hidé, le deuil national s’est rapidement transformé en spectacle judiciaire.

 Tandis que des centaines de milliers de fans déposaient des bougies, des fleurs et des lettres devant sa résidence de Marne la Coquette, les tensions au sein de la famille explosaient. Latitia Hidayet, jusque-là veuve discrète mais influente, devint la cible de critique virulente, accusée d’avoir isolé Johnny de ses enfants et d’avoir organisé un héritage à son avantage exclusif.

 Le testament californien qui déshéritait David Alidet et Laura SM fut perçu comme une injustice morale. En France, le droit interdit d’exclure ses enfants de la succession. L’affaire fut portée devant les tribunaux et largement commenté dans les médias. David déclara : “Ce combat n’est pas financier, c’est une question de respect.

” Laura, quant à elle, parla d’une souffrance qu’elle portait depuis l’enfance, affirmant n’avoir jamais pu appeler son père sans passer par son entourage. Latitia, de son côté, se défendit dans les colonnes du Paris Match, affirmant que Johnny avait fait ses choix en toute conscience. Elle accusa David et Laura d’hypocrisie, affirmant qu’ils étaient absents dans les dernières années de leur père.

 Elle reçut le soutien de certains proches mais dû faire face à une véritable tempête médiatique. Des hashtags tels que Tim Laura ou hashtag justice pour David envahirent les réseaux sociaux. La fracture dans l’opinion publique était nette. Dans la presse, d’anciens membres de l’entourage de Johnny commencèrent à parler.

 Certains affirmaient que Latitia contrôlait les moindres aspects de la vie du chanteur dans ces dernières années. D’autres disaient que Johnny lui faisait confiance aveuglement. Le conflit dépassait le cadre familial. Il devenait un drame national alimenté par les larmes, les rancunes et les caméras. Mais l’attention n’était pas seulement familiale.

 Antoine, des décennies après leur jout musical fut interrogé par des journalistes sur leur relation. Il admit qu’il n’avait jamais revu Johnny et que la rivalité, bien que devenue légendaire, n’avait jamais été apaisée. Le public découvrait alors que derrière les tubes emblématiques se cachaient une fierté blessée jamais cicatrisée.

 Quant à Henry Salvador, bien que le conflit judiciaire a été clos depuis longtemps, ses propos refaisaient surface dans les documentaires postumes. L’affaire de la jou elle aussi reprit de l’ampleur. Des voix s’élevèrent pour dire que l’état de santé de Johnny n’avait jamais été stable depuis cette opération.

 Certains journalistes investiguèrent sur les conditions exactes de l’intervention, sur les pressions subies par le chirurgien, sur les non dit de cette période sombre. Et puis il eut universal. La maison de disque qui avait accompagné Johnny pendant des décennies se retrouva au cœur d’un litige complexe concernant les droits de ces chansons.

Des documents furent publiés, des contrats exumés. On apprit que Johnny souhaitait récupérer ses masters pour les transmettre à ses filles adoptives Jade et Joy. Ce geste interprété par certains comme une volonté de protéger leur avenir fut vu par d’autres comme une ultime trahison envers David et Laura.

 L’accumulation de ces conflits dessina à portrait contrasté de l’homme derrière la star. Pour beaucoup, Johnny était resté fidèle à son image de rebelle jusqu’au bout, refusant les conventions, y compris familiales. Pour d’autres, il était manipulé, fragilisé, prisonnier d’un système qu’il ne contrôlait plus. Les dernières années de sa vie, marquées par la maladie, les opérations, les médicaments et la fatigue, furent aussi des années de silence.

 Peu d’interview, peu de mots sur ses ressentis profonds. Le cœur s’était replié et c’est ce silence, ce vide que ces enfants biologique diront plus tard ne jamais avoir pu combler. Le 5 décembre 2017 à 22h, Johnny Hiday s’éteint dans sa résidence de Marne la coquette des suites d’un cancer du poumon. À ses côtés, Latitia, Jade et Joy.

 Les dernières heures du chanteur se sont déroulées dans l’intimité d’une maison barricadé protégée de la presse et des curieux. Ni David ni Laura ne sont présents ce soir-là. Selon plusieurs témoignages, ils n’ont pas été prévenus à temps. Le jour suivant, Latitia appelle son avocat. Elle annonce que le testament américain s’appliquera. Le clan Alid est déjà fracturé, mais cette décision agit comme un coup de poignard.

 David apprend la nouvelle par la presse. Laura, bouleversée, écrit une lettre publique dans laquelle elle dit : “Je n’ai même pas pu dire au revoir à mon père.” Cette phrase raisonne comme un cri. Le pays découvre alors une vérité qu’il ne soupçonnait pas. Les enfants du rockur n’ont pas été conviés aux derniers instants de leur père. Quelques jours plus tard, lors de l’hommage national à l’église de la Madeleine, les tensions sont palpables.

Si Laura et David assistent à la cérémonie, ils ne montent pas dans le convoi officiel. Latitia est seul en tête du cortège, les filles adoptives à ses côtés. À la télévision, les commentateurs évitent le sujet, mais les regards trahissent le malaise. Le cercueil blanc transporté dans un corbillard Harley Davidson fait le tour des Champs-Élysées sous les applaudissements d’un million de fans.

 Mais dans les coulisses, le silence est glacial. À Saint-Barthelémi, où Johnny est inumé, Laura et David n’assistent pas à l’enterrement. Une séparation géographique mais surtout affective. Des années plus tard, dans une interview rare, l’or confi aucun souvenir de ces derniers mots. Il n’y en a pas eu. David, de son côté dira simplement il nous a quitté sans se retourner.

 Ce vide, cette absence de geste, cette fin sans embrassade ni pardon symbolise peut-être plus que tout le poids des non dit dans la famille. Un homme adulé par des millions mais parti sans réunir les siens. C’est cette douleur qui perdure bien au-delà de la mort. Mesdames, messieurs, au terme de cette histoire aux accents déchirants, une question demeure.

 Que reste-t-il lorsque la lumière des projecteurs s’éteint et que les blessures restent ouvertes ? Johnny Halidet a laissé derrière lui un héritage musical gigantesque, mais aussi une famille divisée marquée par l’absence de réconciliation. David Alidet et Laura SM ont fini par obtenir un accord avec Latitia en 2020, mettant fin à l’abattage juridique mais pas au ressentiment.

 Jade et Joy, de leur côté grandissent loin des demères et sœurs dans un silence hérité d’adultes qui ne se parlent plus. Le public lui continue d’honorer la régende tout en regrettant l’amertume d’une fin aussi brutale. Le pardon dans cette saga n’a jamais été prononcé à voix haute et peut-être ne le sera-t-il jamais. Car certaines douleurs, même avec le temps, refusent de s’effacer.

Chers téléspectateurs, faut-il tout donner à l’amour au nom de la passion, même au prix des liens du sang ? Et que valent les adieux lorsqu’ils arrivent trop tard ?

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