Je suis allé dans la salle de projection. J’ai giflé le réalisateur Ple au visage. Voilà ce qu’a révélé Sharon Stone en décrivant un moment qui a déclenché l’une des controverses les plus explosives d’Hollywood. Abonnez-vous à la chaîne et n’oubliez pas de liker la vidéo pour soutenir le travail qui vous révèle ces vérités cachées.
Pour Sharon Stone, tout commence avec une scène de basique instinct qui a choqué le monde entier. Cette séquence culte l’a propulsé au rang de superstar, tout en ouvrant un débat qui dure depuis des décennies sur le consentement, la manipulation et le prix à payer pour atteindre la célébrité. Derrière les caméras, ce qui semblait être un simple thriller érotique s’est transformé en un champ de bataille où se mêlait ambition artistique, lutte de pouvoir et sacrifice personnel.
Sorti en 1992, Basic Instinct est un film réalisé par Paul Veroven et écrit par Joe Estera. Le scénario raconte l’histoire de Nick Curan, un détective de San Francisco incarné par Michael Dougla, chargé d’enquêter sur le meurtre brutal d’un rockur célèbre. Sa principale suspecte est Catherine Tramel, une romancière fascinante et manipulatrice interprétée par Sharon Stone.
Entre eux est une relation sulfureuse, dangereuse et pleine d’ambiguïés où désir et suspicion se confondent. Le projet a vu le jour à la fin des années 1980 lorsque Joe Estera, déjà connu pour ses scénarios à succès, rédige un script audacieux qui attire immédiatement l’attention des studios. Carol Copixers finit par acquérir les droits pour 3 millions de dollars, un montant colossal à l’époque pour un scénario.
L’ambition était claire, repousser les limites de ce que le cinéma hollywoodien osait montrer en matière de sexe, de violence et de provocation. Paul Veroven, déjà réputé pour ces films sulfureux et provocateurs, est choisi pour la réalisation. Avec lui, pas question de compromis, il veut un film frontal, cru, qui secoue le spectateur.
Mais encore fallait-il trouver une actrice capable d’incarner Catherine Tramel ? Ce personnage aussi séduisant que terrifiant. Le casting fut un véritable calvaire. Les plus grandes stars de l’époque, Michel Fifer, Julia Roberts, Kim Bassinger, des braser refusent tour à tour le rôle. Trop risqué, trop explicite, trop compromettant pour une carrière hollywoodienne.
Pendant 8 long mois, une douzaine de candidates passent sans qu’aucune ne parvienne à convaincre. Jusqu’à ce que Sharon Stone, actrice encore relativement inconnue, tente sa chance. Au départ, Michael Dougla n’est pas rassuré. Il redoute de partager l’écran avec une comédienne qui n’a pas encore de notoriété solide. Mais face à la détermination et à l’intensité de Stone, ses doutes s’effacent.
Elle a ce mélange rare de vulnérabilité et de danger capable de fasciner et d’ffrayer en même temps. Dougla finit par admettre, elle était parfaite. La transformation de Sharon Stone en Catherine Tramel est le résultat d’un travail acharné. L’actrice s’investit totalement, acceptant des scènes que d’autres refusaient.
assumant un rôle qui allait la définir pour toujours. Avec son regardé, son intelligence coupante et son charme inquiétant, elle donne naissance à une figure féminine devenue mythique. La production du film fut aussi tumultueuse que son scénario. Le réalisateur Veroven et le scénariste Estera se disputent violemment, notamment à propos d’une scène de sexe lesbien jugée exploitante.
Estera finit par s’éloigner du projet, laissant d’autres scénaristes retoucher le script. Finalement, la version définitive conserve l’essence provocatrice du récit, tout en renforçant la cohérence dramatique. Sur le plateau, l’engagement des acteurs est total. Michael Douglas se lance dans des cascades risquées, conduisant lui-même dans les rues de San Francisco pour une scène de poursuite.
Les décors sont choisis avec soin, notamment la luxueuse villa censée appartenir à Catherine Tramel, située en réalité à Carmel by The Sea et non à Ston Beach comme dans le film. Chaque détail vise à renforcer cette atmosphère de danger et de séduction. Lorsque Basic Instinct sort en mars 1992, le choc est immédiat.
Les critiques sont divisées. Certains loulodassent du film, son rythme altant, sa mise en scène brillante. D’autres dénoncent un cinéma racoleur, plus intéressé par la provocation que par la profondeur de ces personnages. Mais peu importe, le public lui se précipite dans les salles. Le film rapporte plus de 350 millions de dollars dans le monde, devenant l’un des plus gros succès de l’année.
Très vite, basique instinct acquiètent un statut culte. Ces répliques, ces scènes sulfureuses et l’interprétation glaçante de Sharon Stone nourrissent d’innombrables débats. Pour certains, c’est un chef-dœuvre du néonoir moderne. Pour d’autres, un exemple flagrant d’exploitation des corps féminins au profit du spectacle.
Mais personne ne reste indifférent. Et au cœur de cette controverse, il y a une scène, celle qui deviendra l’une des plus célèbres et des plus polémiques de l’histoire du cinéma. Dans une salle d’interrogatoire entourée de policiers, Sharon Stone décroise lentement ses jambes. Pendant une fraction de secondes, l’écran révèle bien plus que ce qu’elle avait imaginé montré.
Cette image deviendra une légende reprise, parodiée, disséquée encore et encore. Mais derrière l’icône se cache une histoire bien plus sombre. Sharon Stone a raconté qu’on lui avait demandé de retirer ses sous-vêtements pour éviter un reflet gênant de lumière sur l’objectif. On lui avait promis que rien ne serait visible, que le plan ne montrerait rien d’explicite.
Elle a accepté, croyant faire confiance à son réalisateur. Mett à la projection devant un public d’agent et de producteurs, elle découvre la vérité. La scène laisse entrevoir bien plus que ce qu’on lui avait annoncé. La trahison est brutale. Elle sort de la salle, gifle Paul Veroven, puis appelle immédiatement son avocat.
Dans ses mémoires publiées en 2021, Sharon Stone revient sur ce moment comme l’un des plus douloureux de sa carrière. Elle parle de cauchemar, d’une perte de confiance, d’un sentiment d’avoir été utilisé. Pour elle, ce plan n’était pas seulement une question d’image, mais de consentement bafoué. Paul Veroven, lui, n’a jamais changé de version.
Selon lui, Sharon Stone savait parfaitement ce qu’elle faisait. Il affirme que l’idée de ce geste lui venait de situation réell observée dans la vie nocturne et que l’actrice avait accepté en connaissance de cause. Entre leurs deux récits, la vérité reste floue mais la controverse elle n’a cessé d’enfler. Après cet épisode, Sharon Stone se retrouve au centre d’une tempête médiatique qu’elle n’avait pas anticipé.
L’image de la scène d’interrogatoire devient virale bien avant l’air d’Internet, circulant dans les journaux, à la télévision et parmi les spectateurs du monde entier. Hollywood célèbre une nouvelle icône, mais derrière les projecteurs, l’actrice vit une réalité tout autre, celle d’une femme dont l’intimité a été exposé sans son accord.
La controverse relance un débat fondamental sur les rapports de force au cinéma. Dans les coulisses, les réalisateurs, producteurs et distributeurs détiennent le pouvoir ultime de ce qui apparaît à l’écran. Pour une actrice encore peu établie comme Sharon Stone en 1992, s’opposer frontalement signifiait prendre le risque de détruire sa carrière.
Elle le savait, mais ce sentiment de trahison l’a profondément marqué. Dans son autobiographie The Beauty of Living Twice, publié près de 30 ans plus tard, elle raconte en détail l’impact psychologique de cet événement. Elle explique que pendant des mois, elle a souffert de cauchemars violents et d’une perte de confiance totale sur les plateaux de tournage.
L’impression d’avoir été dépossédé de son corps et de son droit de décision la honte encore. Elle écrit que ce rôle, bien qu’il lui ait ouvert les portes de la gloire, l’a plongé dans une spirale d’angoisse et de solitude. L’affaire ne s’arrête pas à ses mémoires. Dès la sortie du film, des associations militantes dénoncent la manière dont les personnages homosexuels sont représentés.
Pour certains collectifs LGBT, Catherine Tramel incarne un cliché négatif, celui de la femme bisexuelle, dangereuse, manipulatrice et violente. Des manifestations éclatent même lors de certaines projections où les activistes accusent le film de stigmatiser une communauté déjà marginalisée. Paul Veroven, fidèle à son tempérament provocateur, assume son choix.
Il déclare que son objectif était de montrer un personnage complexe, imprévisible et subversif et non pas de représenter toute une communauté. Mais la polémique prend de l’ampleur, renforçant encore l’ura sulfureuse du film. Sharon Stone, elle se retrouve coincée entre deux feux, admiré comme une icône de puissance et de séduction, mais aussi critiquée pour avoir participer à une œuvre jugée offensante.
Malgré les attaques, basique instinct s’impose dans l’histoire du cinéma. Sa mise en scène glaciale, son esthétique raffinée et son scénario haltante inspire de nombreux réalisateurs. La musique envoûtante de Jerry Gold Smith devient indissociable de l’atmosphère du film. Quant à Catherine Tramel, elle rejoint les grandes figures du cinéma noir au côté de Philis Dixon dans assurance sur la mort ou de Brigido Chognegn dans le faucon Malta.
Mais si Sharon Stone obtient la reconnaissance qu’elle attendait depuis des années, elle ne reçoit pas le traitement réservé à ses homologues masculins. Michael Dougla empoche plusieurs millions de dollars pour sa prestation tandis qu’elle, malgré son rôle central, touche seulement 500000 dollars. Une somme importante certes, mais dérisoire face à l’impact de sa performance et au succès colossal du film.
Cette inégalité salariale illustre la manière dont Hollywood sous-estimait encore les actrices, même quand elles portaient un projet sur leurs épaules. Ce contraste entre le triomphe public et la douleur intime alimente la personnalité de Stone dans les années suivantes. Elle devient une militante infatigable pour l’égalité des salaires, pour la reconnaissance des femmes dans l’industrie et pour la dénonciation des abus de pouvoir.
Dans ces interventions, elle rappelle régulièrement que la gloire n’est pas toujours synonyme de liberté et que derrière le strace et les tapis rouges, l’industrie cache des compromis douloureux. L’histoire de la scène d’interrogatoire quant à elle prend une dimension presque mythologique. Elle est étudiée dans les écoles de cinéma, disséquée par les critiques, analysée dans des conférences sur le genre et la représentation.
Pour certains, elle symbolise l’audace artistique. L’instant où le cinéma ose franchir une limite. Pour d’autres, elle reste une blessure ouverte, le témoignage d’un moment où une actrice a été trompée et exploitée au profit du spectacle. Ce débat ne faiblit pas, même 30 ans plus tard, chaque nouvelle interview de Sharon Stone ou de Paul Veroven relance la polémique.
Le réalisateur campe sur sa version, affirmant que l’actrice savait ce qu’elle faisait. Elle de son côté maintient qu’elle n’avait pas donné son accord pour une exposition aussi explicite. Entre leur récit, le public aussi partagé entre fascination pour l’audace du film et indignation face aux méthodes utilisées. Le paradoxe de Basique Instinct est là, un film qui a marqué l’histoire du cinéma par son audace visuelle et narrative, mais dont le souvenir reste indissociable d’une blessure intime pour celle qui enfut l’âme. Sharon Stone elle-même reconnaît
ce double héritage. D’un côté, Catherine Tramel lui a offert la gloire mondiale, l’a installé comme une actrice incontournable des années 1990 et lui a ouvert des rôles prestigieux. De l’autre, elle lui a volé une part de son innocence et de sa confiance, lui rappelant sans cesse le prix exorbitant du succès.
Dans les années qui suivent, elle continue sa carrière avec des succès notables, mais aucun rôle ne parvient à surpasser celui de Catherine Tramel. Elle reviendra d’ailleurs dans une suite basique Instinct 2, sortie en 2006. Mais ce film, mal accueilli par la critique et le public, ne réussira pas à reproduire la magie ni le scandale de l’original.
Pour beaucoup, la force du premier opus réside précisément dans la controverse, dans ce mélange de fascination et de malaise qui a marqué une époque. Au fil du temps, la perception de Sharon Stone évolue. Elle devient un symbole non seulement de sensualité mais aussi de résilience. Dans les interviews, elle n’hésite plus à dénoncer les abus dont elle a été victime, rejoignant un mouvement plus large de libération de la parole des femmes à Hollywood.
Son témoignage raisonne particulièrement à l’air du mouvement hashtag meou où la question du consentement et des rapports de force dans le cinéma revient au premier plan. Aujourd’hui, l’histoire de cette scène ne se résume plus à une simple anecdote sulfureuse. Elle incarne une leçon sur le pouvoir, la manipulation et les conséquences psychologiques que peuvent avoir certaines décisions artistiques.
Elle rappelle que derrière chaque image culte, il y a des êtres humains avec leur fragilité, leurs limites et leur dignité. En revivant cette controverse, Sharon Stone n’a pas seulement révélé les coulisses d’un tournage. Elle a mis en lumière les mécanismes d’une industrie prête à tout pour créer le choc quit à briser la confiance de ceux qui participent.
Ce récit, devenu emblématique a permis d’ouvrir un dialogue sur l’importance du respect, de la transparence et du consentement dans l’art du cinéma. L’ironie est que cette scène conçue pour provoquer et fasciner est devenue bien plus qu’un simple moment de cinéma. Elle est entrée dans la culture populaire comme un symbole ambigu à la fois célébré et critiqué, admiré et dénoncé.
Elle a transformer Sharon Stone en légende, mais une légende marquée par la douleur. Et peut-être est-ce la véritable puissance de cette histoire ? Rappelez que l’art peut être beau, choquant, inoubliable, mais qu’il ne doit jamais être obtenu au prix de la dignité d’un individu. Abonnez-vous à la chaîne et n’oubliez pas de liker pour continuer à découvrir ces vérités derrière les plus grands secrets d’Hollywood. M.