Nathalie Delon : Une Vie de Passion et une Mort Tragique

 

Qu’est-ce qui rendait Nathalie de long si captivante dans le cinéma français ? Et comment cette femme au destin singulier a-t-elle marqué l’histoire par sa romance légendaire avec Alain Delon ? leur relation passionnée, intense et complexe à façonner leur existence, mais aussi l’image que le public garde d’eux encore aujourd’hui.

 Pour ne rien manquer de ce récit bouleversant, n’oubliez pas de vous abonner, de commenter et de liker cette vidéo. Né Francine Canova en 1941 à Oua, au Maroc, Nathalie de Long a grandi dans un environnement instable. Ses parents se séparent alors qu’elle est encore enfant et cette fracture familiale laissera en elle une marque durable.

 L’Afrique du Nord de son enfance lui offrait une diversité culturelle foisonnante, mais derrière cette richesse se cachait une quête profonde de liberté. Adolescente, elle cherche à s’émanciper, à se définir par elle-même. C’est dans ce contexte qu’elle épouse à seulement 16 ans, un jeune français, Guy Barteléi, alors en service militaire.

 Le couple s’installe au Maroc et de leur union nille, Nathalie Bartelémi. Mais ce mariage précoce ne tient pas longtemps. Dès 1960, les tensions se multiplient et la jeune femme sans qu’elle étouffe. Leur divorce sera officialisé en 1964, mais dès 1961, elle avait déjà quitté le Maroc pour Paris, décidé à se réinventer.

 Cette étape marque un tournant majeur. Elle quitte son rôle d’épouse effacé pour entamer une quête d’identité qui l’amènera vers le monde artistique et les lumières du cinéma. Paris à cette époque est une capitale vibrante où les destins peuvent basculer en une nuit. C’est là que Nathalie croise la route d’un homme qui changera sa vie à jamais.

 Alain Delont lui est déjà une étoile montante du cinéma français avec ses yeux bleus perçants et son aura magnétique. Mais derrière l’image d’icône, il cache aussi ses propres blessures. Enfant placé en famille d’accueil, marqué par le divorce de ses parents, il porte en lui un sentiment de solitude qu’il ne parvient jamais à combler totalement.

 Leur première rencontre a tout d’un choc. Un soir, à la sortie d’une boîte de nuit à la mode, Nathalie se dispute avec un inconnu qui refuse de lui laisser la place sur un banc. Irritée, elle le bouscule et l’insulte, sans réaliser qu’il s’agit d’Alain Delon. Plus tard dans la soirée, leur chemin se recroise. Cette fois, l’acteur est ivre, maladroit et s’effondre presque sur elle.

 Ce début chaotique qu’elle racontera plus tard avec humour donne pourtant naissance à une connexion immédiate et irrésistible. Rapidement, leur relation prend une tournure passionnée. Pourtant, un obstacle majeur se dresse. Alain est encore lié à l’actrice Romy Schneder. avec laquelle il formait un couple adulé.

 Nathalie, franche et déterminée, refuse de vivre dans l’ombre d’une autre femme. Elle lui impose un choix et Alain, poussé par ses sentiments, tranche. Il quitte Romy de façon brutale, laissant derrière lui une lettre et des rosees et s’envole pour le Mexique avec Nathalie. Le 13 août 1964, le couple se marie. Leur union fait la une des journaux fascinant autant qu’elle divise.

 Ensemble, il forment un couple magnétique à la fois beau, passionné et mystérieux. En 1965, ils accueillent leur unique enfant, Anthony Delon. Pour Nathalie, c’est une révélation. Elle découvre la joie immense de la maternité. Dans les interviews qu’elle donnera plus tard, elle parlera de ce rôle comme de l’expérience la plus transformative de sa vie.

 Mais derrière cette image parfaite, les fissures apparaissent vite. Nathalie souffre de la comparaison permanente avec Romy Schneder, toujours idéalisé par le public et les médias. Elle vit aussi dans l’ombre du succès colossal de son mari dont la carrière prend une dimension internationale. Alain enchaîne les films cultes le guépard, Roco et ses frères, le samouraï.

 Nathalie de son côté tente de s’affirmer comme actrice mais peine à trouver sa place toujours perçu comme la femme d’eux. Leur relation déjà fragile se complique encore lorsqu’entre en scène Mirey Dark rencontré par Alain en 1965 sur le tournage de la 10e victime. Leur complicité à l’écran déborde rapidement dans la vie réelle.

 Nathalie découvre l’infidélité de son mari et cette trahison est un coup dur. Malgré l’amour qui les unit encore, les tensions deviennent insurmontables. Après des années de passion et de conflits, Nathalie et Alain se séparent en 1969. Divorcée mais désormais indépendante, Nathalie refuse de disparaître derrière le nom de Lon.

 Elle poursuit sa carrière au cinéma, affirmant peu à peu son identité artistique. Dès ses débuts dans la tulipe noire en 1964, où elle partageait l’affiche avec Alain, elle avait montré un potentiel prometteur. Mais c’est surtout son rôle dans le samouraï en 1967, chef-dœuvre de Jean-Pierre Melville qui marque sa carrière.

 Au côté de son mari, elle incarne une figure froide et énigmatique, contribuant à l’atmosphère unique du film, aujourd’hui considéré comme un classique du cinéma mondial. Dans les années 1970, elle multiplie les rôles. On la voit dans la Horse 1970 de Pierre Graier de fer, puis dans l’insoumis, l’armée des ombres de Jean-Pierre Melville, mais aussi dans des films plus audacieux comme Sexh Shop de Claude Berry où elle explore des thèmes liés à la libération sexuelle.

Elle tourne également avec Roger Vadim dans une femme fidèle 1976 incarnant des personnages complexes à contre-courant des clichés féminin de l’époque. Son jeu parfois jugé inégal séduit cependant par sa sincérité et sa modernité. Nathalie refuse les étiquettes. Elle est tour à tour actrice, mannequin puis réalisatrice avec appellent un accident en 1982.

Ce film qu’elle écrit et met en scène elle-même aborde des thèmes personnels presque intimes et prouve qu’elle ne veut pas être cantonnée à un rôle secondaire dans le cinéma français. En parallèle de sa carrière, elle mène une vie sentimentale mouvementée. Après Talin Delon, elle vit une histoire avec l’acteur Marc Porel.

 Mais cette relation marquée par les excès et la fragilité ne dure pas. Les années 1970 et 1980 sont pour elle une période d’intense bouleversement où elle aussi entre succès professionnel et désillusion personnel. Malgré les épreuves, Nathalie conserve son aura de femme libre, insoumise et refuse de se laisser enfermer dans une case.

 Son élégance naturelle et son charisme la rendent incontournable dans les cercles parisiens. Mais derrière cette image se cache une femme qui lutte contre ses propres démons, la dépendance, les relations compliquées et une quête d’identité qui ne la quittera jamais vraiment. Après sa séparation d’Alain Delon, Nathalie poursuit sa carrière avec détermination, mais aussi avec une fragilité qui transparaît dans ses choix.

 Elle refuse d’être uniquement définie comme l’ex-femme 2, même si cette étiquette la suivra toute sa vie. Dans les années 1970, elle explore des rôles audacieux, choisissant des projets qui reflètent son goût pour l’indépendance et son désir d’aller à contre-courant des attentes. Elle tourne notamment dans l’armée des ombres de Jean-Pierre Melville, un film sombre et magistral qui aborde la résistance et où sa présence apporte une intensité discrète mais mémorable.

 Son rôle dans Sex Shop 1972 réalisé par Claude Berry marque aussi une étape importante. Le film ancré dans l’évolution des murs parle de sexualité avec une liberté nouvelle. Nathalie s’y investit pleinement prouvant qu’elle n’avait pas peur de bousculer les conventions. Elle enchaîne avec une femme fidèle 1976 sous la direction de Roger Vadim où elle incarne une héroïne confrontée aux dilemmes de l’amour et de la loyauté.

Ses choix de rôle témoignent de sa volonté de se construire une identité artistique autonome, loin de l’ombre écrasante d’Alain Delon. Mais le cinéma n’est pas le seul terrain sur lequel elle s’exprime. En 1982, elle passe derrière la caméra et réalise, ils appellent ça un accident, un film très personnel.

 Cette tentative prouve qu’elle veut être créatrice à part entière, non plus seulement interprète. Si le film ne connaît pas un immense succès public, il témoigne de son audace et de sa volonté d’expérimenter. Plus tard, elle se lancera aussi dans l’écriture, publiant plusieurs ouvrages dont ses mémoires. Ces livres dévoilent une femme lucide, parfois blessée, mais toujours sincère dans ses réflexions.

Sur le plan personnel, ses relations restent mouvementées. Après Marc Porel, mort prématurément en 1983, elle enchaîne des liaisons plus discrètes, cherchant parfois la stabilité, mais la trouvant rarement. Nathalie est une femme passionnée, entière qui brûle la vie par les debouts. Cette intensité se retrouve dans ses amitiés comme dans ses amours, mais aussi dans ses excès.

 Elle lutte notamment contre l’addiction, un combat difficile qui reflète les fellures intérieures qu’elle n’a jamais totalement guéri. Malgré tout, son lien avec Alain Delon ne s’éteindra jamais complètement. Même après leur divorce, il reste lié par leur fils Anthony, mais aussi par une complicité particulière que ni le temps ni les rancunes ne parviennent à effacer.

 Dans ses interviews, Nathalie reconnaît que leur histoire fut à la fois la plus belle et la plus douloureuse de sa vie. De son côté, Alain admettra qu’elle a été l’une des femmes les plus importantes de son existence. Leurs relation passionnées et destructrices continuent longtemps d’intriguer le public.

 Dans les années 1990 et 2000, Nathalie s’éloigne peu à peu des projecteurs menant une vie plus discrète. Elle continue à écrire, à voyager, à vivre entourée de ses proches, notamment de son fils. Anthony Delon, devenu acteur à son tour, entretient avec elle une relation forte, parfois conflictuelle, mais toujours empreinte de respect.

 Dans ses mémoires, il évoquera souvent la franchise et la force de caractère de sa mère, une femme incapable de faux semblant. Puis vient la dernière étape de sa vie. En 2020, Nathalie de Long apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du pancréas. La maladie est brutale, implacable. Fidèle à son tempérament, elle décide de faire face avec courage et dignité.

 Elle choisit de ne pas cacher la vérité et se bat jusqu’au bout. Mais en janvier 2021, affaibli, elle s’éteint à l’âge de ans, entourée de ses proches. Sa disparition suscite une vive émotion en France où elle reste associée à toute une époque du cinéma. Les obsèques de Nathalie, célébré à Paris donnent lieu à une scène qui marquera les esprits, l’absence d’Alain Delon. Le public s’interroge.

Comment l’homme qui a tant partagé avec elle et qui avait reconnu son importance dans sa vie pouvait-il manquer ce rendez-vous ? La vérité est que lui-même est malade, affaibli par un accident vasculaire cérébral survenu en 2019. Trop diminué pour se rendre au funérail, il reste en retrait, ce qui alimente les commentaires et les incompréhensions.

Mais pour ceux qui les ont connu, le lien entre Nathalie et Alain ne se mesure pas en apparition publique. Il reste gravé dans leur souvenir intimes. Son fils Anthony prend la parole à cette occasion pour honorer la mémoire de sa mère. Ces mots sont bouleversants. Il décrit une femme libre, indépendante, qui n’a jamais renoncé à être elle-même, même quand la vie lui imposait des épreuves.

 Son hommage met en lumière le courage et la sincérité de Nathalie, une femme qui, malgré ses fragilités, a toujours refusé les compromis. L’héritage de Nathalie de long dépasse largement sa relation avec Alain. Elle laisse derrière elle une filmographie marquée par des rôles forts, une carrière de réalisatrice audacieuse et des écrits qui dévoilent sa pensée intime.

 Elle incarne une certaine idée de la liberté féminine à une époque où beaucoup de femmes du cinéma étaient encore cantonnées à des rôles de muse ou de compagne. Sa beauté a fasciné mais c’est sa force de caractère, sa franchise et sa modernité qui marque durablement les esprits. Aujourd’hui encore, son parcours inspire. Elle a prouvé qu’une femme pouvait s’affirmer, se réinventer.

 Même après avoir été associée à un homme au charisme écrasant comme Alain Delon. Elle a transformé les blessures de son passé en une force créative. Si sa vie fut marquée par les excès, par la douleur et par des amours tumultueuses, elle fut aussi riche de combat, d’indépendance et de passion. La mort de Nathalie de l’onclos un chapitre d’histoire du cinéma français.

 Mais son souvenir reste bien vivant. Elle appartient à cette génération d’artistes qui ont marqué les années 60 et 70 par leur audace et leur singularité. Une femme qui n’a jamais cesser de fasciner par son mystère, son élégance et son refus d’entrer dans le rang. Si cette histoire vous a touché, pensez à vous abonner, à commenter et à liker cette vidéo pour continuer à faire vivre la mémoire de Nathalie Delon et découvrir d’autres récits aussi bouleversants.

Yeah.

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